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Kitchari, mode d’emploi !

par Clémence

 

Je commence par vous souhaiter une belle année, la joie retrouvée, du partage et des moments heureux et surtout, que la légèreté qui a un peu déserté nos quotidiens en 2020 revienne faire un tour par ici et fissa. Et surtout, la santé !

Ca tombe bien, avec ce (long) billet que je prépare depuis des mois, je partage avec vous l’un de mes rituels bien-être préférés à utiliser comme bon vous semble, un super outil du quotidien qui vous fera vous sentir bien sans d’abord vous faire vous sentir mal (Ô société judéo chrétienne de mon coeur). Et surtout, un rituel qui se mange. Vous me connaissez.

Je ne suis pas tombée sur le kitchari par hasard : passionnée d’alimentation saine et de yoga (je me lève à 6h chaque matin pour faire ma série d’ashtanga, appelez-moi Morning Glory), ça fait un moment que je m’intéresse à l’Ayurveda,  cette médecine traditionnelle indienne multi-millénaire, qui s’inspire de la nature pour maintenir le corps et l’esprit en équilibre avec des outils pratiques ancrés dans le quotidien – dont l’alimentation, qui y occupe une place centrale. 5000 ans avant l’occident, qui commence à peine à prendre au sérieux microbiote intestinal et « deuxième cerveau » (je dis bien à peine!), les indiens avaient compris que la digestion est à la base d’une bonne santé physique et mentale.

Pour résumer le point de vue ayurvédique, qui s’envisage plus comme un mode de vie qu’un système de santé, nous sommes constitués, comme tout ce qui nous entoure, d’une synergie d’éléments en proportions variables : l’air, l’ether, la terre, le feu et l’eau. Hérités à la naissance, ils constituent notre nature profonde, ce qui nous rend unique et influence notre relation aux autres et au monde, nos forces et nos fragilités. Mais nos choix et notre mode de vie modifient continuellement cette composition et lorsqu’un déséquilibre s’installe, le mal-être puis la maladie font leur lit. Le message de l‘Ayurveda, c’est donc d’apprendre à se connaître et à s’écouter pour pouvoir rester en bonne santé. Un beau message pour nous occidentaux qui n’en faisons souvent qu’à notre tête (et à notre corps défendant).

 

 

Et le kitchari alors ?

Ce plat très emblématique de la tradition ayurvédique est l’un des pillers du panchakarma, un rituel de détoxication et de réjuvénation traditionnel de plusieurs semaines. Ultra digeste, riche en protéines complètes, il présente une différence fondamentale avec nos « cures detox » : le corps ne subit aucune privation. Car si notre organisme est théoriquement très bien équipé pour se maintenir seul en équilibre, notre mode de vie moderne – alimentation en tête, mais aussi stress, pollutions de toutes sortes, sédentarité etc – le met à rude épreuve et appuyer sur la touche reset de temps à autre n’est pas une mauvaise idée. D’ailleurs, toutes les médecines traditionnelles, de la Naturopathie à la Médecine Traditionnelle Chinoise, conseillent un nettoyage de l’organisme en automne et/ou au printemps (ou après les fêtes, ahah), pour nettoyer les excès de la saison précédente : la chaleur de l’été ou le mucus en hiver. Mais alors que le jeûn ou la cure de jus peuvent avoir de sérieuses contre-indications, le kitchari fera du bien à tout le monde (voir plus loin) en permettant à l’organisme de se régénérer sans le mettre en état de stress. Et le stress, on en a assez comme ça en ce moment, alors autant se faire un peu du bien, non ?

Le kitchari (ou kitchadi, kitcheree) est composé de riz, de lentilles et d’épices digestives, souvent accompagnés de légumes de saison. Très facile à préparer, customisable à l’envie, il est tout sauf ennuyeux et promis, vous n’allez pas vous retrouver fatigués et déprimés au creux de l’hiver. Au contraire : une cure de kitchari apporte énergie et légèreté, une sensation de bien être général, un meilleur sommeil et une forme d’harmonie retrouvée. Personnellement j’ai adoré dès la première cuillère et je me prépare un ou plusieurs kitchari par semaine, généralement le soir, sans oublier les cures de mi-saison.

Comme vous avez déjà pas mal de lecture ci-dessus, je détaille point par point les éléments clefs du kitchari et toutes les questions que vous pourriez vous poser, la recette est tout en bas. Si j’ai oublié quoi que ce soit, laissez moi un commentaire et s’il peut servir à d’autres je le rajouterai ci-dessous!

 

 

La cure de kitchari, comment ça marche?
Il s’agit tout simplement d’une monodiète : kitchari matin, midi et soir. Il n’y a pas de quantités déterminées, on mange à sa faim mais pas plus – idéalement on garde même une petite place « pour que l’air circule » et que les organes digestifs puisse travailler librement. Pas d’eau pendant les repas (surtout pas froide!), des tisanes le reste du temps ainsi que du repos, de bonnes nuits de sommeil et tout ce qui nourrit l’âme. Une règle d’or : on ne mange que des repas fraîchement préparés, considérés en Ayurveda comme plus riches en Prana (l’énergie vitale) – et en plus c’est meilleur. Cela dit, si vous en faites pour la journée tout va bien, vous pouvez aussi réchauffer au réveil celui de la veille au soir ! Personnellement je trouve ça tellement simple que je prépare toujours mon kitchari pour le repas à venir, il faut juste penser à mettre ses graines à tremper 8 heures en avance minimum. Evitez quand même d’en préparer pour 6 repas d’affilée.

Combien de temps ?
Si vous faites une cure dans le but de mettre au repos votre système digestif, nettoyer votre organisme et repartir sur de bonnes bases, je vous conseille 3 jours de kitchari minimum, voire 7 et même jusqu’à 14 si vous aimez beauuuucoup ça, que vous avez l’habitude des monodiètes ou que vous voulez vraiment faire place nette. Lors du panchakarma, on l’accompagne même de l’oléation, une pratique consistant à saturer l’organisme de corps gras (du ghee infusé de plantes médicinales par voie interne et de l’huile en massages) pour emprisonner les toxines, avant de faire expulser le tout – je vous épargne les détails, moins yummy qu’un bon bol de kitchari. Personnellement je suis trop gourmande (et indisciplinée) pour dépasser les 5 jours et surtout, mon métier de créatrice culinaire complique un peu les choses. Mais je me prépare souvent un kitchari juste pour le bien être – ou pour le plaisir (voire plus loin)!

Ca fait mincir ?
Ca n’est clairement pas le but de l’opération, mais oui, si vous avez quelques kilos en trop, ils iront vite voir ailleurs si l’herbe est plus verte. On conseille à ceux qui veulent perdre du poids de préparer le kitchari sans matière grasse (versez directement riz, lentilles, épices et éventuels légumes dans la cocotte). N’oubliez pas de bien vous hydrater, ça aide.

Quel est le meilleur moment pour un kitchari ?
Idéalement, une cure se fait à la « mi-saison », c’est à dire à l’automne ou au printemps. Comme on est plus poussé vers les diètes à base de jus verts au printemps, je vous conseille d’en faire au moins vraie en automne, courant octobre ou quand vous sentez que l’hiver est sur la ligne d’horizon. Mais vous pouvez aussi vous offrir un kitchari parce que vous en avez envie, que vous voulez bien dormir et vous réveiller frais et dispo le lendemain, que vous couvez quelques chose ou  que c’est dimanche soir et qu’il n’y a plus rien au frigo ! Le foie et le système digestif étant très sollicités pendant les fêtes, le mois de janvier est aussi tout indiqué pour quelques jours de kitchari et si vous avez la malchance de passer par les cases grippe, grastro, voire Covid, c’est un excellent remède3 de convalescence !

Faut-il prendre des jours off pendant sa cure de kitchari ?
Théoriquement, le kitchari est une démarche liée au bien-être et à l’équilibre mental et physique. On est donc censé l’accompagner de moments de détentes, de longues ballades ou de lecture au coin du feu. On peut aussi en profiter pour apprendre l’auto-massage abhyanga, une autre pratique ayurvédique géniale, commencer sa journée par quelques postures de yoga doux (hatta ou yin yoga, restaurative) ou s’initier à la méditation. Si vous pouvez faire votre cure en week-end ou en vacances, tant mieux. Sinon pas de souci, adaptez votre temps personnel en vous offrant un rituel plaisir par jour – et ne forcez pas trop sur le boulot quand même !

 

 

Les ingrédients de base
Le nerf de la guerre (je plaisante).
Pour le riz, l’Ayurveda recommande du basmati, mais personnellement je préfère prendre du riz de Camargue qui fonctionne très bien aussi. Déjà que les épices et les lentilles viennent de loin, on ne va pas charger la mule (oui, je suis née avant 1980 avec Jadis et Mathusalem). Traditionnellement on utilise plutôt du riz blanc, qui a l’avantage d’être ultra digeste : s’il est conseillé de consommer des céréales complètes la plupart du temps, on est ici dans une démarche exceptionnelle visant à soulager le processus digestif. C’est l’option que je choisi quand je sens que j’en ia besoin, sinon j’opte pour du riz de Camargue semi-complet, plus riche en nutriments tout en restant relativement facile à digérer. Mais vous pouvez aussi tester le kitchari au quinoa ou au millet!
Côté lentilles, on est censé se procurer des mung dal, qui sont en fait des  haricots mungo (ou soja vert) pelés et concassés, dont la saveur évoque les lentilles blondes et corail (photo ci-dessous). Et pourquoi donc ?  Parce qu’elles sont particulièrement riches en protéines (le principe étant que l’organisme ait ce qu’il faut pour fonctionner correctement sans se fatiguer) et surtout ultra digestes. Si vous connaissez un peu l’Ayurveda, vous savez que chaque personne est définie (disons plutôt influencée) par un dosha dominant, ou couple d’éléments. On peut être plutôt Vata (air + éther = mouvement), Pitta (feu + eau = transformation) ou Kapha (terre + eau = structure), ou un mélange de plusieurs doshas. Et bien sûr, on doit choisir son alimentation de façon à se maintenir en équilibre et ne pas accentuer ses caractères déjà dominants : pitta devra limiter sa consommation d’aliments « feu » (plats chauds, épices, stimulants), Kapha celle d’aliments gras et sucrés et Vata, fuir les crudités surtout en hiver, saison froide et sèche (comme lui), ainsi que certains aliments occasionnant du « vent » dans l’organisme. Si vous avez une nature de type vata, vous digérez probablement mal les légumineuses. Eh bien justement, les mung dal sont « tri-doshiques », c’est à dire qu »ils peuvent être consommés par les trois doshas, Vata compris et en toute saison. Si vous êtes végétarien.ne mais que vous n’êtes pas très copain.e avec les légumineuses, voici une excellente nouvelle, pas vrai ? Et je peux vous assurer que ça marche ! J’ai acheté les miens ici (j’ai fait un stock de 2 kilos), question d’éthique, de distance d’expédition et de certification – et en plus j’ai été livrée très vite, mais si vous ne les cherchez pas spécifiquement en bio vous en trouverez facilement en épicerie indienne.
Restent les épices, que vous trouverez un peu partout, en magasin bio, sur les marchés ou dans des épiceries indiennes, voire par correspondance, mais que je vous conseille de choisir de qualité puisque ce sont elles qui « soignent » par leurs propriétés digestives. Je vous indique les épices de base dans la recette (gingembre, cumin, graines de moutarde, fenouil et curcuma), ainsi que les feuilles de curry que j’adore mais qui sont plus difficiles à se procurer. A vous d’y ajouter ce qui vous plait, faites preuve de créativité !

 

 

Et en dehors des repas ?
Rien du tout, à part de l’eau chaude. Si si essayez, une fois qu’un a franchi le cap c’est vraiment génial, beaucoup moins agressif que l’eau froide, surtout en hiver et ça soutient très bien le feu digestif. Il parait même que c’est un bon moyen de lubrifier et d’hydrater l’organisme (hiver = saison sèche, vous vous souvenez?). Sinon, les tisanes sont autorisées entre les repas ou avant d’aller se coucher (ma préférée : 1 cc de graines de fenouil + 1 cc de graines de cumin + 1 cc de graines de coriandre, infuser 10 minutes dans l’eau bouillante).
Si l’idée d’avaler un kitchari au réveil vous tente moyennement (comme je vous comprends), vous pouvez consommer un bol de fruits cuits (on consomme toujours les fruits seuls en Ayurveda et cuits ils seront plus digestes) ou faire le fameux jeun intermittent en zappant le petit dej’. Autre option en guise d’en-cas de milieu d’après-midi : des amandes mises à tremper dans de l’eau fraîche le matin, puis rincées et épluchées.  Essayez de déjeuner vers midi, période pitta au cours de laquelle le feu digestif est plus fort et de diner avant 19 heures, puis de vous coucher avant 22 heures – sinon vous repassez en horaires pitta et vous ne dormirez pas avant un moment.

Variantes
La partie la plus fun !
La recette que je vous présente ci-dessous est ultra basique et destinée à être customisée avec des légumes de saison, des toppings au choix ou des épices et herbes aromatiques à volonté. Coté légumes, j’aime particulièrement ajouter quelques cubes de courge ou de patate douce dans mon kitchari en même temps que le riz et les lentilles – on peut aussi choisir d’autres légumes racines pour s' »ancrer » et retrouver une connexion que l’on perd parfois un peu en hiver. Autre option, des épinards et autres verdures de saison : il suffit de laver les feuilles et de les glisser sur le kitchari, à couvert, pour les 3 dernières minutes de cuisson.
Quelques idées toppings : yaourt ou du lait de coco, chips de coco (pas très local, mais en Ayurveda on adore la coco), un trait de jus de citron jaune ou vert, des graines de chanvre ou de sésame – toastées quelques minutes à sec si souhaité – du persil ou de la coriandre, un bel avocat mur à point (d’Espagne si possible, c’est la saison, pas du Pérou) etc, etc.
Vous pouvez aussi enrichir votre bol de kitchari de graines de coriandre ou de fenugrec, d’un peu de curry (pas trop surtout si vous êtes en déséquilibre Pitta), utiliser du curcuma frais ou remplacer le ghee par de l’huile de coco pour une version 100% végétale (attention, l’huile de coco est un peu refroidissante).
Bref, il y a de quoi s’amuser et surtout ne pas s’ennuyer quand on part pour plusieurs jours de kitchari. J’ai même vu des recettes de kitchari aux fruits pour le petit-déj’ !

Si vous tentez la cure de kitchari, ou que vous l’essayez une fois par curiosité, venez me raconter, j’adorerais savoir si vous aussi, vous êtes tombés accro à ce plat qui est bien plus qu’un simple repas ! Vous pouvez aussi me taguer sur Instagram sous vos kitchari créatifs, je posterai aussi en story quelques idées sympa 🙂

Namasté , bonne année et (encore) une bonne santé !

 

 

 

 

 

Kitchari, ma recette de base

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Pour: 1 personne Temps de préparation: Temps de cuisson:
Nutrition facts: 200 calories 20 grams fat
Avis 4.3/5
( 24 votes )

INGREDIENTS

  • 40 g de mung dal (haricots mungo pelés et concassés)
  • 60 g de riz blanc ou semi complet de Camargue
  • 1/2 c. à soupe de ghee, ou d'huile de coco
  • 1/2 c. à café rase de graines de cumin
  • 1/2 c. à café de graines de moutarde brune
  • 1/3 c. à café rase de graines de fenouil
  • Une belle pincée de feuilles de curry séchées (facultatif)
  • 1/2 c. à café de curcuma en poudre
  • 1/2 pouce de racine de gingembre
  • Légumes au choix (facultatif, voire "variantes" ci-dessus)
  • Toppings au choix (idem)
  • 1/2 c. à café de sel
  • 2 pincées de poivre

INSTRUCTIONS

  1. Rincez le riz et les lentilles et faites les tremper dans un grand bol d'eau fraîche, pendant 8 heures minimum (si vous choisissez du riz blanc, faites-le tremper à part).
  2. Rincez de nouveau le riz et les lentilles et laissez-les s'égoutter dans la passeoire.
  3. Pendant ce temps, faites chauffer le ghee ou l'huile de coco dans une petite cocotte, une sauteuse ou une casserole à fond épais équipée d'un couvercle, jetez-y les graines de cumin, de moutarde et de fenouil ainsi que les feuilles de curry si souhaité, faites revenir 2-3 minutes à feu moyen jusqu'à ce que les graines éclatent.
  4. Ajoutez le riz et les lentilles ainsi que les légumes si vous le souhaitez, remuez bien, ajoutez le curcuma et le gingembre épluché et fraîchement râpé, mélangez une minute sur le feu, puis ajoutez 300 à 400 ml d'eau selon le résultat voulu, salez et poivrez. Dès que l'eau bout, couvrez et baissez le feu afin de faire cuire à petite ébullition pendant 30 minutes environ, en ajoutant un peu d'eau si nécessaire : le kitchari doit avoir la consistance d'un dahl, plus ou moins liquide selon vos souhaits - comme vous pouvez le voir sur les photos, je l'aime assez dense. Si vous utilisez du riz blanc, ajoutez-le 15-20 minutes avant la fin de la cuisson.
  5. Otez le couvercle, laissez tiédir 5 minutes, puis ajoutez les toppings souhaités. Régalez vous !

NOTES

La recette est prévue pour une bonne portion de kitchari. Adaptez les quantités selon votre appétit !

 

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34 commentaires

Véronique 19 avril 2024 - 21 h 40

Enfin je trouve un kitchari avec des proportions pour 1 personne! Je l’ai fait aujourd’hui avec du mungo vert qui montrait un début de germination et du quinoa. C’était délicieux, épices bien dosées. Merci!

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Clémence 12 juin 2024 - 16 h 59

Avec grand plaisir Véronique ! Ça n’est pas parce que l’on mange en solo qu’on doit mal manger, bien au contraire ! 🙂

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guillaume 6 septembre 2023 - 14 h 00

Merci Clémence pour toutes ces explications claires ! je sens que j’en ai besoin je vais tester le kitchari de ce pas =)

je n’ai pas trouvé ces lentilles-là, je vais utiliser des corails en les faisant précuire un peu (étant Vata, je vais prendre un max de précaution pour les digérer au mieux !)

question : si on utiliser le sarrasin ou quinoa, a t’on vraiment besoin de légumineuses ? vu que tous les acides aminés sont déjà présents… ce n’est pas que je fuis les légumineuses mais presque…

sinon j’ai entendu un médecin ayurvédique qui préconise de faire cuire les légumes à la vapeur et non avec le riz/lentilles

merci !
guillaume

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Clémence 8 septembre 2023 - 13 h 50

Bonjour Guillaume,
Si on enlève les légumineuses ça n’est plus un kitchari : le plat est quand même bien plus complet avec, même si on choisi l’option sarrasin ou quinoa ! Mais les lentilles corail sont très digestes (je suis vata aussi;)) et pour une prochaine fois il est tout à fait possible de commander des mungo décortiqués en grosse quantité pour ne pas avoir à renouveler les fdp (c’est ce que je fais une fois par an). Pour les légumes, oui la cuisson vapeur c’est très bien aussi ! Bon kitchari !

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brigitte 30 mars 2023 - 22 h 46

Bonsoir, et si le kitchari se fait au quinoa come vous le suggérez, il viendrait remplacer les haricots mungo ou le riz? merci beaucoup un super post très complet !

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Clémence 31 mars 2023 - 14 h 32

Bonjour Brigitte, oui le quinoa étant une céréale il remplace ici le riz ! Je viens justement d’en faire, ça marche très bien et ça cuit plus vite 😉 Si vous faites une cure réservez-le plutôt pour la fin et gardez le riz pour la partie la plus « intense » de la detox !

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Bonnet Marie-Christine 30 novembre 2022 - 12 h 23

bonjour,
Je voudrai seulement savoir si les proportions que vous donnez pour la préparation du kitchari s’applique pour un repas ou pour 3 prises alimentaires dans la journée ! Merci encore pour cette recette vraiment délicieuse dont j’attends beaucoup pour régler mes problèmes digestifs.

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Clémence 6 décembre 2022 - 10 h 11

Bonjour Marie-Christine,
Désolée pour le délai de réponse ! C’est la dose pour une grosse portion (un repas). Mais vous pouvez bien sûr doubler les quantités et en préparer pour toute la journée ! J’espère que le kitachari vous fera du bien, sur moi c’est quasiment miraculeux 🙂

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Florence LAFON 11 novembre 2021 - 12 h 57

Merci pour cette recette. Les autres recettes trouvées me donnaient soit une soupe soit un dahl au riz trop cuit car on préconisait 35 à 40 min de cuisson.
Hier et avant hier c’était au haricots mungo.
Aujourd’hui aux lentilles corail avec coriandre fraîche et jus de citron en topping.
Le goût r était différent car j’ ai mis de la moutarde blanche. Très bon. En plus j’ai l’impression d’être plus rassasiée 🤗

Merci encore

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Clémence 15 novembre 2021 - 11 h 33

Avec grand plaisir Florence, je suis ravie que vous ayez enfin une recette qui vous convienne ! 🙂

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Bosha 27 août 2021 - 17 h 14

Cet article sur le Kitchari est fabuleux !
Je mange en majorité de façon à l’indienne, car gros coup de cœur pour cette cuisine si riche en couleurs et saveurs !
Le mung dal n’a aucun secret pour moi, j’en consomme souvent dans mes plats. Je suis une passionnée des légumineuses, qui font parties de mon équilibre alimentaire en tant que végétalienne.
C’est vraiment un grand plaisir de lire cet article de qualité, dont- on’ aimerait jamais voir la fin
C’est d’ailleurs étonnent que je n’ai jamais rien lu sur le Kitchari avant ce jour, car je lis beaucoup
Je vais pouvoir réaliser bien vite ta recette, car j’ai tous les ingrédients sous la main, grâce à ma passion pour la cuisine indienne
Je ne manquerais pas de venir te questionner, en cas de doutes
Mille Mercis pour cette belle découverte et bonne continuation

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Clémence 7 septembre 2021 - 11 h 05

Merci à toi pour ce très gentil retour, c’est vrai que c’est un plat merveilleux qui mériterait d’être connu de tous ! Bon kitchari 🙂

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Gwen 10 mars 2021 - 15 h 18

Je vous découvre et j’aime ce que je lis! J’ai des lentilles marrons et des béluga, en épices j’en ai pas mal mais pas en graines malheureusement, et si j’achète encore des choses je vais devoir déménager !
4 épices, cumin, gingembre, cardamome, curcuma, ail…Je pense pourvoir me débrouiller avec tout ça non?
Merci de ce partage !

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Clémence 11 mars 2021 - 11 h 52

Bonjour Gwen, ce sera parfait j’en suis sûre ! C’est ça qui est bien avec le Kitchari : on fait avec ce qu’on a! Bonne journée !

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Lan 8 février 2021 - 10 h 03

Bonjour,
Votre article très complet sur le kitchari m’a donne envie de me lancer.
Pour le haricot mungo décortiqué vous renvoyez vers une page ou mon voit du soja jaune.
Après recherche le mungo et le soja sont 2 plantes differentes.
J’aurai tendance à penser que ce qu’il faut pour la recette est bien du soja jaune décortiqué, mais comme ces 2 plantes n’ont pas la même valeur en protéine, j’aimerai votre Conseil..
Merci a vous

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Clémence 8 février 2021 - 10 h 26

Bonjour, il s’agit bien de haricot mungo (qui n’a de soja que le nom, c’est en réalité une variété de lentilles) décortiqué et concassé. Le « soja jaune » c’est en effet autre chose, on l’utilise pour fabriquer le tofu ou le « lait » de soja, mais rien à voir avec ce qu’on utilise pour le kitchari. Bonne dégustation !

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Lan 9 février 2021 - 12 h 22

Merci pour votre réponse.
Je n’ai trouvé nul part du mango (vert) décortiqué. Vite lien renvoie, sauf erreur de ma part vers du soja jaune.
À défaut de trouver du mungo concassé je pense qu’on peut peut-être le faire soi même, mais le décortiquer… Je ne vois pas comment.
Comme légume racine j’imagine que l’on peut mettre aussi des carottes?
Merci pour votre aide

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Clémence 14 février 2021 - 18 h 47

Bonsoir, il s’agit bien de mungo (celui qu’on appelle soja vert, mais qui peut aussi être jaune être qui est en fait une variété de lentilles), comme indiqué sur la page du site et non de soja jaune, qui est une plante complètement différente et qu’on utilise pour faire le tofu ou le lait de soja.

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Audrey Choiseau 10 mai 2021 - 21 h 55

Bonjour,
Je vous remercie pour cet article complet (et bien entendu pour la recette !) sur l’ayurveda l’écoute de soi, le respect de son corps.

Clémence 14 mai 2021 - 17 h 46

Merci à vous Audrey ! On oublie si facilement de se faire du bien en ce moment…

raphaelle 11 mai 2021 - 17 h 15

Bonjour, oui je suis d’accord avec Clémence, les lentilles jaunes c’est autre chose, et cela fatigue les intestins, ce n’est pas ce que l’on recherche.
le soja vert ou haricot mungo sec est la seule légumineuse qui repose le corps.
on en trouve très facilement dans tous les magasins asiatiques et bios.
et je vous recommande de faire votre propre ghee, il est vendu à prix d’or mais tellement facile à réaliser
bonne dégustation

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Clémence 14 mai 2021 - 17 h 51

Merci Raphaelle, je valide, le ghee maison c’est facile et merveilleux !

Bruvry Virginie 11 janvier 2021 - 17 h 37

Merci pour ce beau partage, toutes ces informations et cette succulente recette. Je suis une amoureuse de l’inde et j’aime particulièrement le kitchari. Étant actuellement bien malade avec de grosses difficultés à me nourrir je pensais justement à me faire 1 bon kitchari et ta recette va bien m’aider en cela

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Clémence 12 janvier 2021 - 10 h 26

Merci Virginie ! J’espère de tout mon coeur que ce plat si réconfortant te fera du bien. Prends soin de toi !

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Cinderella24 11 janvier 2021 - 15 h 50

Merci pour cette recette saine et qui semble délicieuse !
Je me suis pas mal renseignée sur la médecin ayurvédique qui me fascine en tout point, mais je n’ai jamais essayé ce qui s’apparente à un dhal, car à chaque fois je n’ai pas les épices qu’il faut.
Actuellement j’ai des graines de fenouil, des graines de cardamome, du gingembre frais, du curcuma et du cumin en poudre, pas de graines de moutarde. Cela irait pour cette recette et si oui, quand mettre les épices en poudre, au début en même temps que le ghee ? Et avec des lentilles corail, cela irait aussi niveau bienfaits ?
Faut-il ajouter un peu d’acidité pour augmenter encore plus la digestibilité des légumineuses (yaourt ou jus de citron) ?
J’ai hâte d’essayer !
Bonne année à vous et merci pour ce partage 🙂

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Clémence 12 janvier 2021 - 10 h 32

Bonjour Cinderella !
Oui on peut tout à fait adapter avec ce qu’on a !
– Pour les épices, cumin + gingembre + curcuma + fenouil c’est déjà top ! En règle générale on met les épices en graines au début (comme dans la recette) et celles en poudre en même temps que le curcuma (avec le riz et les légumineuses).
– La lentille corail est l’option de substitution la plus répandue, je suis sûre que ce sera délicieux même si un peu moins riche en protéines. Pas besoin d’ajouter d’acidité, sauf bien sûr si vous en avez envie, mais faites bien tremper tes lentilles 4 h minimum (même si on dit généralement que c’est inutile avec les lentilles corail). Si vous avez une digestion fragile vous aurez peut être un peu de mal à consommer des lentilles corail pendant plusieurs jours, mais sur une courte durée ça ne devrait poser aucun problème 😉
Très belle année à vous aussi et merci pour votre fidélité !

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Cinderella24 3 février 2021 - 15 h 21

Bonjour Clémence,
Ca y est j’ai fait le Kitchari hier, avec du riz basmati (pour respecter ce qu’ils conseillent en Ayrvéda), des lentilles corail (prétrempées des heures !) et de la courge musquée, c’était délicieux ! J’ai dérogé à la recette en mettant une propotion plus importante de riz donc je n’ai pas eu ce rendu de dhal, la prochain fois je respecterai à la lettre, mais là je voulais twister un peu la recette. J’adore le concept de tout faire cuire dans une seule casserole et que ce soit un bol de riz et de légumes et c’est tout. Avec du yaourt en accompagnement cela doit être également très bon !
Je n’ai pas trouvé de mung dal mais j’ai acheté à la place des haricots mungo, par contre ils ne sont bien sûr pas pelés et concassés, cela fonctionnerait aussi pour cette recette, ou bien ce ne serait pas assez digeste ?
A faire et à refaire, merci pour cette belle découverte !
Belle journée à vous

Répondre
Clémence 4 février 2021 - 12 h 23

Merci beaucoup, je suis ravie qu’il vous ait plu ! Oui, le principe du kitchari c’est de tester plein de variantes 🙂 Je ne me passe plus de la cuillerée de yaourt de coco qui donne aux miens tant de crémeux. Pour les légumineuses, vous pouvez essayer tout ce qui vous plait, et voir si ça vous réussi ou pas ! Personnellement je les digère très mal alors je m’en tiens aux mungo décortiqués, mais certaines personnes préparent leur kitchari avec des graines entières et ça leur convient très bien. Revenez me raconter si vous essayez ! Attention, ils auront peut être besoin de cuire un peu plus longtemps – ajoutez le riz en cours de cuisson, surtout s’il est blanc car il cuit plus vite.

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Cinderella24 5 mai 2021 - 17 h 58

Je reviens vous faire part de mon nouvel essai avec des haricots mungo classique, en préparant les légumineuses à l’avance : trempage 12 à 24h avec du bicarbonate de soude, puis cuisson de 5 à 10 minutes pour les attendrir et enlever une partir des éléments via l’eau de cuisson. Puis préparation du Kitchari selon la recette.
C’est délicieux et TRES digeste. Est-ce lié au prétrempage/cuisson, aux épices ou bien aux deux ? Quoi qu’il en soit je prépare ce plat même en période d’inconfort digestif :-).

Clémence 6 mai 2021 - 10 h 41

Merci beaucoup pour ce retour très interessant ! Les mungo sont supposés être plus digestes une fois épluchés et décortiqués, mais comme ils sont difficiles à trouver je suis ravie d’apprendre qu’ils se digèrent très bien aussi « au naturel ». Je fais systématiquement tremper et précuite mes légumineuses, c’est assez efficace c’est vrai. A voir s’ils restent digestes même en cure de plusieurs jours… j’essaierai à la rentrée ! Belle journée et merci encore !

Clea 11 janvier 2021 - 8 h 45

Génial, merci pour ce mode d’emploi ! Ca me donne envie de commander cette légumineuse que je n’ai jamais goûtée car jamais trouvée en bio jusqu’ici… et de faire une petite cure, bien sûr 😉

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Clémence 12 janvier 2021 - 10 h 35

Oh oui essaye et dis moi ce que tu en penses ! C’est un plat parfait pour nous 😉 J’ai mis un lien pour les mungo dans l’article, je n’ai pas trouvé de bio en France non plus mais ceux-là me semblent très bien.

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raphaelle 11 mai 2021 - 17 h 19

Clémence, dans les épiceries indiennes tu peux trouver de la poudre d’asa feotida, les indiens en mettent toujours avec les lentilles, pour éviter d’avoir les inconvénients 🙂
du coup j’en mets aussi quand je fais des pois chiches. je trouve du soja vert en magasin bio.
et tes livres sont top !

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Clémence 14 mai 2021 - 17 h 52

Je regarderai ça, j’en ai entendu parler en effet. Merci encore !

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